Avec son vrai nom, il n’aurait pas fait son chemin dans le monde des films western. Mais parfois pour accoucher d’un mythe il faut annuler la personne que l’on a toujours ete jusqu’alors. Et John Wayne l’a fait a tel point qu’il a litteralement change de nom et de prenom, meme au bureau d’enregistrement. Le heros de nombreux hommes et femmes et l’un des partisans du grand cinema americain s’appelait, en fait, Marion Morrison et c’etait un garcon de province venu de l’Iowa. Qui aurait pense ca ?
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- Un “duc” devenu cow-boy
- Un long apprentissage et une belle reussite
- Les dernieres annees
- FilmJohn Wayne
Un “duc” devenu cow-boy
Marion Mitchell Robert Morrison est nee dans l’Iowa le 26 mai 1907 . Elle n’avait que quatre ans lorsque la famille a demenage a Los Angeles, en Californie, a la recherche d’un avenir meilleur. La jeune Marion etait un garcon grand et corpulent qui sortait souvent avec son propre petit chien nomme Little Duke. Les voisins le surnomment alors Big Duke , ou Duke (le duc). Pour aller a l’universite, a 17 ans, j’ai commence a faire de petits boulots, notamment en jouant dans des films hollywoodiens. C’est ainsi qu’il fut decouvert et engage pour un petit role dans des westerns. C’est la production qui a suggere l’utilisation d’un nouveau nom et le garcon a choisi John Wayne.
Un long apprentissage et une belle reussite
Le premier film a ete un echec complet et Marion (qui se presentait maintenant comme John Wayne) a passe des annees a ne jouer que de petits roles ou des roles sans importance. Dans ces annees-la, cependant, il se lie d’amitie avec un jeune realisateur, John Ford, grace auquel il interpretera bientot les meilleurs films de sa vie. Red Shadows (1939) a ete le premier veritable succes , suivi de The Fort Apache Massacre, The Wild Paths, The Man Who Killed Liberty Valance et des dizaines d’autres.
Les annees 1950 et 1960 ont marque l’apogee du succes de John Wayne, de sa filmographie et d’une liste enorme. Au debut des annees 70, pour se demarquer du role d’eternel cow-boy, Wayne se lance dans differents films : de guerre ( Berets verts ), des romans policiers ( Une sale affaire, Lieutenant Parker ; Inspecteur Brannigan ) et d’autres genres, comme celui sur le cirque. monde! Il a egalement ete le realisateur de deux films : La bataille d’Alamo et Berets verts .
Les dernieres annees
John Wayne s’est marie trois fois et ses sept enfants portent desormais son nom de scene. De sa premiere epouse Josephine Saenz, il a eu quatre enfants : Patrick, Tony, Melinda et Michael. Sa troisieme epouse, Pilar Palette, lui a donne deux filles – Aissa et Marissa – et un fils, egalement acteur, Ethan. Ses dernieres annees ont ete moins intenses , mais jamais loin du plateau.
Je continue toujours a jouer et a diriger, malgre deux tumeurs qui minent sa sante. Le premier, le cancer du poumon, a ete enleve chirurgicalement. Quelques annees plus tard, cependant, la maladie attaque a nouveau son estomac et entraine sa mort le 11 juin 1979 . La derniere apparition publique de l’acteur a eu lieu en mars de la meme annee, lors de la ceremonie des Oscars, au cours de laquelle le public lui a reserve une ovation debout et de tres longs applaudissements. Avec John Wayne, un homme a disparu et un mythe eternel est ne.
FilmJohn Wayne
Voici la filmographie complete de John Wayne :
- Brown of Harvard, de Jack Conway (1926) – non crédité
- Bardelys le Magnifique (Bardelys le Magnifique), de King Vidor (1926) – non credite
- The Great K & A Train Robbery, réalisé par Lewis Seiler (1926) – non crédité
- Annie Laurie the Scottish Maiden, de John S. Robertson (1927) – non crédité
- The Drop Kick, de Millard Webb (1927) – non crédité
- Mother Machree, réalisé par John Ford (1927) – non crédité
- The Last Joy (Four Sons), réalisé par John Ford (1928) – non crédité
- Hangman’s House, réalisé par John Ford (1928) – non crédité
- L’Arche de Noe, de Michael Curtiz (1928) – non credite
- Speakeasy, realise par Benjamin Stoloff (1929) – non credite
- The Black Watch, de John Ford (1929) – non crédité
- Words and Music , realise par James Tinling (1929) – credite comme Duke Morrison
- Salutation (Salute), de John Ford et David Butler (1929) – non credite
- The Forward Pass, réalisé par Edward F. Cline (1929) – non crédité
- Le sous-marin (Men Without Women), de John Ford (1930) – non crédité
- Born Reckless, realise par Andrew Bennison et John Ford (1930) – non credite
- Rough Romance, par AF Erickson (1930) – non credite
- Cheer Up and Smile, de Sidney Lanfield (1930) – non crédité
- Le Grand Sentier, realise par Raoul Walsh (1930)
- Les filles demandent de l’excitation, de Seymour Felix (1931)
- Trois filles perdues, de Sidney Lanfield (1931)
- Arizona, de George B. Seitz (1931)
- Le Trompeur, de Louis King (1931)
- The Range Feud, de D. Ross Lederman (1931)
- Createur d’hommes, d’Edward Sedgwick (1931)
- L’ombre de l’aigle, de Ford Beebe (1932)
- Texas Cyclone, de D.Ross Lederman (1932)
- Loi a deux poings, par D. Ross Lederman (1932)
- Heart of Lovers (Lady and Gent), de Stephen Roberts (1932)
- Uragano express (The Hurricane Express), réalisé par JP McGowan et Armand Schaefer (1932)
- Montez-le, Cowboy, de Fred Allen (1932)
- C’est mon garcon, realise par Roy William Neill (1932) – non credite
- La grande bousculade, de Tenny Wright (1932)
- L’or hante, de Mack V. Wright (1932)
- La piste telegraphique, par Tenny Wright (1933)
- Heros sans patrie (Les Trois Mousquetaires), de Colbert Clark et Armand Schaefer (1933)
- Wandering Wing (Central Airport), réalisé par William A. Wellman (1933) – non crédité
- Quelque part a Sonora, de Mack V. Wright (1933)
- La vie de Jimmy Dolan, d’Archie Mayo (1933)
- Son secretaire prive, par Phil Whitman (1933)
- Bébé Visage, d’Alfred E. Green (1933)
- L’Homme de Monterey, de Mack V. Wright (1933)
- Les Cavaliers du destin, de Robert N. Bradbury (1933)
- College Coach, réalisé par William A. Wellman (1933) – non crédité
- Sentier de l’armoise, d’Armand Schaefer (1933)
- Le Lucky Texan, réalisé par Robert N. Bradbury (1934)
- A l’ouest du fossé, de Robert N. Bradbury (1934)
- Acier bleu, de Robert N. Bradbury (1934)
- L’Homme de l’Utah, de Robert Bradbury (1934)
- Randy chevauche seul, de Harry L. Fraser (1934)
- The Star Packer, réalisé par Robert Bradbury (1934)
- Le sentier au-dela, de Robert Bradbury (1934)
- La frontiere sans loi, realise par Robert Bradbury (1934)
- Sous le ciel de l’Arizona, de Harry L. Fraser (1934)
- Terreur texane, de Robert Bradbury (1935)
- Rainbow Valley, de Robert Bradbury (1935)
- Le sentier du desert, realise par Lewis D. Collins (1935)
- Le Cavalier de l’aube, de Robert Bradbury (1935)
- Paradise Canyon, de Carl Pierson (1935)
- Vers l’Ouest ! (Westward Ho), de Robert Bradbury (1935)
- Un sherif pour Weather Spring (The New Frontier), de Carl Pierson (1935)
- L’or de Picano Valley (Lawless Range), par Robert Bradbury (1935)
- Le sentier de l’Oregon, de Scott Pembroke (1936)
- Les annees 90 sans loi, de Joseph Kane (1936)
- Roi des Pecos, de Joseph Kane (1936)
- The Lonely Trail, réalisé par Joseph Kane (1936)
- Winds of the Wasteland, par Mack V. Wright (1936)
- Ailerons marins, de Frank R. Strayer (1936)
- Conflit, de David Howard (1936)
- Californie droit devant !, d’Arthur Lubin (1937)
- Je couvre la guerre, d’Arthur Lubin (1937)
- Idole des foules, d’Arthur Lubin (1937)
- La fin de l’aventure, d’Arthur Lubin (1937)
- Ne a l’Ouest, realise par Charles Barton (1937)
- Les copains de la selle, de George Sherman (1938)
- Overland Stage Raiders, de George Sherman (1938)
- Le Stampede de Santa Fe, de George Sherman (1938)
- Chaine de la riviere Rouge, par George Sherman (1938)
- Ombres rouges (Stagecoach), de John Ford (1939)
- Les Cavaliers de la nuit, de George Sherman (1939)
- Texas Kid (Three Texas Steers), de George Sherman (1939)
- Wyoming Outlaw, de George Sherman (1939)
- Nouvelle frontiere, de George Sherman (1939)
- Le premier rebelle (soulevement d’Allegheny), de William A. Seiter (1939)
- La bete humaine (Dark Command), de Raoul Walsh (1940)
- Three Faces West, réalisé par Bernard Vorhaus (1940)
- Le long voyage de retour, de John Ford (1940)
- Sept pecheurs, realise par Tay Garnett (1940)
- Un homme trahi, de John H. Auer (1941)
- La riva dei peccatori (Dame de Louisiane), de Bernard Vorhaus (1941)
- Le berger des collines, de Henry Hathaway (1941)
- Dame d’un soir, de Leigh Jason (1942)
- Recoltez le vent sauvage, realise par Cecil B. DeMille (1942)
- Les spoilers, de Ray Enright (1942)
- I Dominatori (Dans la vieille Californie), de William C. McGann (1942)
- Tigres volants, de David Miller (1942)
- Ruee vers l’or noir (Pittsburgh), de Lewis Seiler (1942)
- La grande flamme (La Reunion en France), de Jules Dassin (1942)
- Miss and the Cowboy (Une dame prend une chance), de William A. Seiter (1943)
- Black Earth (Dans le vieil Oklahoma), realise par Albert S. Rogell (1943)
- Les Conquérants des Sept Mers (The Fighting Seeabees), réalisé par Edward Ludwig (1944)
- Roman de l’Ouest (Grand en selle), d’Edwin L. Marin (1944)
- Flamme de la cote de Barbarie, de Joseph Kane (1945)
- Retour à Bataan, d’Edward Dmytryk (1945)
- Dakota, de Joseph Kane (1945)
- Ils etaient consommables, de John Ford (1945)
- California Express (sans réservation), de Mervyn LeRoy (1946)
- La dernière conquête (Angel and the Badman), de James Edward Grant (1947)
- La Grande Conquete (Tycoon), de Richard Wallace (1947)
- Le massacre de Fort Apache (Fort Apache), de John Ford (1948)
- Rivière Rouge, de Howard Hawks (1948)
- Trois parrains, de John Ford (1948)
- Le reveil de la sorciere rouge, d’Edward Ludwig (1948)
- Après Waterloo – The Fighting Kentuckian, de George Waggner (1949)
- Les Chevaliers du Nord-Ouest (Elle portait un ruban jaune), de John Ford (1949)
- Iwo Jima, Les Sables d’Iwo Jima, d’Allan Dwan (1949)
- Rio Bravo (Rio Grande), réalisé par John Ford (1950)
- Operation Pacifique, realise par George Wagner (1951)
- Leathernecks volants, de Nicholas Ray (1951)
- Miracle in Motion – court metrage de trois minutes, narrateur (1952)
- L’homme tranquille, de John Ford (1952)
- Cannabis (Big Jim McLain), d’Edward Ludwig (1952)
- Three Lives – court metrage, commentateur (1953)
- L’irresistibile Mr. John (Trouble along the Way), de Michael Curtiz (1953)
- Ile dans le ciel, realise par William A. Wellman (1953)
- Hondo, de John Farrow (1953)
- Prisonniers du paradis (The Hight and the Mighty), de William A. Wellman (1954)
- La poursuite en mer, de John Farrow (1955)
- Blood Alley, de William A. Wellman (1955)
- Screen Directors Playhouse – série télévisée, 1 épisode (1955)
- Le Conquérant, de Dick Powell (1956)
- Les Chercheurs, de John Ford (1956)
- Les ailes et les aigles, de John Ford (1957)
- Pilote de jet, realise par Josef von Sternberg (1957)
- Tombouctou (Légende des perdus), de Henry Hathaway (1957)
- Le Barbare et la Geisha, de John Huston (1958)
- Ma femme… quelle femme ! (1958) – lui-meme, non credite
- Un dollar d’honneur (Rio Bravo), de Howard Hawks (1959)
- Les soldats a cheval, de John Ford (1959)
- L’Alamo de John Wayne (1960)
- Poings, pupes et pepites (du nord a l’Alaska), realise par Henry Hathaway (1960)
- Wagon Train – série télévisée, 1 épisode (1960)
- I comancheros (Les Comancheros), de Michael Curtiz (1961)
- L’homme qui tua Liberty Valance (L’homme qui tua Liberty Valance), de John Ford (1962)
- Debout !, de Howard Hawks (1962)
- Le jour le plus long, de Ken Annakin et Andrew Marton (1962)
- Fred Astaire – série télévisée, 1 épisode (1962)
- Comment l’Ouest a ete conquis, de John Ford, Henry Hathaway (1962)
- I tre della Croce del Sud (Recif de Donovan), de John Ford (1963)
- McLintock !, d’Andrew V. McLaglen (1963)
- Circus World, réalisé par Henry Hathaway (1964)
- La plus grande histoire jamais racontee, realise par George Stevens (1965)
- Premiere victoire (In Harm’s Way), realise par Otto Preminger (1965)
- Les quatre enfants de Katie Elder (Les fils de Katie Elder), realise par Henry Hathaway (1965)
- Fighters of the Night (Cast a Giant Shadow), réalisé par Melville Shavelson (1966)
- Eldorado, de Howard Hawks (1966)
- Le Wagon de guerre, de Burt Kennedy (1967)
- Les Berets verts, de John Wayne (1968)
- Hellfighters, par Andrew V. McLaglen (1968)
- True Grit, de Henry Hathaway (1969)
- L’invaincu, d’Andrew V. McLaglen (1969)
- Chisum, par Andrew V. McLaglen (1970)
- Rio Lobo, de Howard Hawks (1970)
- Big Jake, de George Sherman (1971)
- I Cowboys (Les Cowboys), de Mark Rydell (1972)
- Annuler ma reservation (1972) – lui-meme, non credite
- That Damn Shot at the Rio Grande Express (The Train Robbers), réalisé par Burt Kennedy (1973)
- Cahill US Marshal, réalisé par Andrew V. McLaglen (1973)
- C’est une sale affaire, Lieutenant Parker ! (McQ), de John Sturges (1974)
- Inspecteur Brannigan, La mort suit votre ombre (Brannigan), realise par Douglas Hickox (1975)
- “El Grinta” (Rooster Cogburn) est de retour, realise par Stuart Millar (1975)
- Le Tireur, de Don Siegel (1976)